Les TMS sont souvent le résultat de facteurs biomécaniques :
- Travailler les bras en l’air : Les gestes au-dessus des épaules sollicitent excessivement les muscles et les tendons.
- Porter des charges lourdes : Le soulèvement manuel de charges expose à des risques de lombalgies ou de hernies discales.
- Réaliser des gestes répétitifs : Les mouvements identiques, répétés des centaines de fois par jour, usent les articulations.
- Avoir des postures contraignantes : Rester accroupi, penché ou torsionné pendant de longues périodes favorise les tensions musculaires.
Impact sur les travailleurs :
- Douleurs chroniques : Les TMS provoquent des douleurs persistantes (dos, épaules, poignets, genoux, etc.), souvent invalidantes.
- Incapacité fonctionnelle : Réduction de la mobilité, de la force et de la capacité à effectuer des gestes du quotidien ou professionnels.
- Fatigue et stress : Les douleurs entraînent une fatigue accrue, un sommeil perturbé et un stress psychologique.
- Maladies associées : Risque accru de dépression, d’anxiété ou d’autres troubles liés à la douleur chronique.
Impact sur les entreprises :
- L’absentéisme : Les arrêts maladie liés aux TMS représentent une part importante des absences prolongées.
- La désorganisation : Un turnover accru et des équipes qui doivent s’adapter en urgence, ce qui perturbe la productivité et la cohésion.
- La perte de productivité : Un salarié en souffrance physique est moins efficace et plus sujet aux erreurs.
- Les difficultés de recrutement : Les métiers pénibles peinent à attirer des candidats, aggravant les tensions sur le marché du travail.
- Une obligation légale : En France, les employeurs ont une obligation de prévention (Code du travail). Le non-respect peut entraîner des sanctions.